Le temps d’une compétition

Article : Le temps d’une compétition
Crédit: AMISOM - Iwaria
17 juillet 2024

Le temps d’une compétition

Paris, la capitale française, vibrera du 26 juillet au 11 août au rythme des Jeux olympiques d’été. Le continent africain, sujet à des divisions d’ordre politique, sera, comme par le passé, uni tel un seul homme tout au long de la compétition pour soutenir ses ambassadeurs. 

Hérités de la Grèce antique, les Jeux olympiques rassemblent tous les quatre ans les athlètes venus du monde entier. Cette année, pendant plusieurs jours, les yeux seront rivés vers l’Hexagone où, à chaque médaille d’or, l’hymne du pays du vainqueur. Un moment solennel, empreint de fierté pour les ressortissants du pays à l’honneur. Sans doute, les grandes nations se partageront, comme à l’accoutumée, une bonne part des médailles. Pour cause, la préparation rigoureuse et assidue de leurs participants. Cependant, l’Afrique, désavantagée sur le plan technique, peut compter sur ses athlètes prêts à tout donner pour honorer le continent.

Crédit photo: AMISOM via Iwaria

Le sport, vecteur d’unité dans une Afrique divisée

De mémoire, les Jeux olympiques, tout comme la coupe du monde de football, revêtent une importance capitale en Afrique. Pour la plupart, les Africains suivront le déroulement des épreuves sportives devant leur petit écran. La ferveur sera palpable, chaque victoire sera saluée par des cris de fierté. Ainsi, deux semaines durant, les divisions et les griefs seront mis en veilleuse. L’expression : « C’est l’Afrique qui gagne », retrouvera tout sens.

Crédit photo: Sithuarkaryangon via Pixabay

C’est un secret de polichinelle, en Afrique le torchon brûle entre certains pays. Entre autres, la RDC et le Rwanda, le Bénin et le Niger, le Burkina Faso et ses voisins le Bénin et la Côte d’Ivoire. Des scènes de crispation qui empiètent sur le vivre ensemble et sur l’intégration des peuples africains.


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L’Afrique, les JO, dans une période d’incertitudes ?

Ces disciplines où l’Afrique pourrait faire la différence

Si les courses de fond (1500 mètres et marathon en l’occurrence) sont réputées être la chasse gardée des athlètes kényans et éthiopiens, la probabilité de voir l’Afrique s’illustrer dans d’autres disciplines est très forte.

C’est le cas notamment au triple saut où l’athlète burkinabé Hughes Fabrice ZANGO pourrait s’octroyer l’or après le bronze de Tokyo. Par ailleurs, une surprise venant de la béninoise Noélie YARIGO aux 800 mètres n’est pas à écarter. Gratifiée du bronze aux championnats du monde d’Athlétisme en salle de Glasgow, elle pourrait s’inviter sur le podium des JO. En ce qui concerne le taekwondo, l’athlète ivoirien Cheick CISSÉ pourrait réitérer l’exploit de 2016 en s’offrant à nouveau l’or. Toutefois, la liste n’est pas exhaustive. En effet, des nations comme l’Égypte, l’Ouganda, l’Afrique du Sud ou encore la Tunisie ne comptent pas rentrer bredouille. C’est une évidence, Paris la belle, réserve bien des surprises…

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