Haïti, nous ne t’oublions pas !
Entre deux articles qui parlent de l’Afrique et de ses problèmes, j’ai décidé de déclamer ma solidarité à Haïti, le grand oublié du moment. Un poème c’est tellement peu face à tant de problèmes, mais ça peut toucher les cœurs.
Une situation économique alarmante, une crise sécuritaire et humanitaire hors de contrôle. Haïti, dont la situation était déjà critique depuis le séisme de 2010, vit des heures encore plus sombres depuis quelques années. Il n’y a pas de répit pour les habitants du pays de Toussaint l’ouverture. L’assassinat du Président Jovenel Moïse a plongé le pays dans un imbroglio politique aggravé par l’insécurité qui règne en maître. Subséquemment, enlèvements, assassinats et viols collectifs sont le lot quotidien des haïtiens qui sont à la merci des gangs.
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Une passivité qui choque
Ce qui révolte le plus dans ce drame que vit Haïti, c’est la passivité de la communauté internationale. Une communauté internationale dont l’énergie est concentrée sur la guerre en Ukraine et ses implications géopolitiques. Même la presse n’en parle presque plus d’Haïti. Que fait-on au final de tous ces discours sur les droits de l’homme ? Que fait-on de toutes ces théories sur la justice, la paix et la sécurité dans le monde ? C’est triste ce que les intérêts individuels font de notre monde. Petit à petit, cette ancienne colonie française tend vers un chaos irréversible.
Une impuissance qui ronge
En Haïti, la seule question qui taraude à présent l’opinion publique est : à quand la fin de ce cauchemar ? L’appareil judiciaire est quasi inactif et la résignation a gagné du terrain dans le rang des victimes. Dans la foulée, le programme du Président américain Joe Biden crée d’avantages de problèmes. Les citoyens assistent impuissants au départ du personnel soignant et des cadres dont les vies sont pour la plupart menacées. Les appels au secours ne cessent de s’élever sans que des solutions ne soient trouvées. Au fil du temps, beaucoup ne croient plus vraiment au changement.
Haïti, nous ne t’oublions pas !
Tes SOS nous parviennent en échos
Dans tes départements il ne fait plus beau
Il est devenu terne et sans éclat ton ciel
Chez toi, plus de joie ni de paix, que du fiel
Les cris de tes femmes hantent nos esprits
De tes filles l’innocence volée nous abasourdit
Haïti, qu’il est pesant ce fardeau que tu portes
Tout seul face à ces innombrables tempêtes
Dans ta détresse, tu pries sans ne plus avoir la foi
Tu te demandes souvent si quelqu’un pense à toi
Quelque part en Afrique on ne t’oublie pas
On espère de tout cœur que bientôt tout ça passera ❤️
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